Made in Cambodia


Glam green / dimanche, février 16th, 2020
Le 8 janvier dernier, Fashion Network publiait un article qui une fois de plus faisait froid dans le dos sur les conditions de travail des ouvrières de nos vêtements.
 
 
A une semaine du début de la Fashion Week parisienne, au Cambodge loin du glamour de la mode des centaines de milliers de femmes s’entassent chaque jour dans des camionnettes pour aller travailler. Chaque jour des ouvrières payées entre 200 et 240$ par mois confient leur vie à des chauffeurs parfois ivres. Elles s’entassent dans des camions pour 10 dollars aller-retour. Chaque jour il y a des accidents. Certaines sont blessées, d’autres meurent.
 
On parle souvent des matières et du manque de transparence des marques, certes… mais le pays de fabrication est indiqué sur nos vêtements. Les marques ne peuvent pas tricher. 
 
Une fois de plus acheter en conscience est ce qui permettra de changer les choses. Alors soyons honnêtes avec nous-même. Combien de fois regardons-nous les étiquettes avant d’acheter ? Tout le temps, une fois sur deux… ou bien une fois sur 5 ?
 
C’est déjà une petite action toute simple qui nous permettra de privilégier les pays de fabrication où les conditions de travail sont les plus décentes. Cependant ne nous voilons pas la face : seulement 2% des usines remplissent les normes éthiques. Nous avons donc 98% de chances de tomber à côté de la plaque, mais la plaque est en train de bouger 🙂
 
Pour vous aider voici déjà une carte de Clean Clothes Campagne (https://cleanclothes.org/livingwage-old/living-wage-versus-minimum-wage) qui permet de vite voir que les ouvriers textiles sont (en relatif) mieux payé en Malaisie et en Chine. C’est déjà un début même si l’idéal reste de favoriser le ‘Fabriqué en France’ ou le ‘Made in Europe’, parfois cela n’est pas possible tant pour des raisons de budget que pour des raisons de disponibilité.
 
Et puis il faut faire confiance à votre instinct pour éviter les faux-amis. Certaines marques travaillent avec des associations et des ONG qui revalorisent les conditions de travail même si elles fabriquent au Bengladesh. Et parfois on pensera aussi qu’en payant cher on a de la qualité et qu’on paye pour des salariés qui travaillent dans des conditions décentes alors que cela n’est pas le cas. D’ailleurs Sloweare a écrit de nombreux articles sur le sujet que nous vous invitons à aller découvrir.
 
En se renseignant déjà sur la marque avant d’acheter et sur ses labels cela vous donnera un premier indice.
 
On vous souhaite un bon shopping !
 

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